[2021] Abel de' Medici, La caduta della Repubblica di Venezia, STORICA National Geographic, 10 maggio 2021 | storicang.it
«Da Il 12 maggio 1797 il Maggior Consiglio di Venezia si riunì per l'ultima volta. In quest'ultima sessione il Doge – o capo di stato – Lodovico Manin esortò i nobili veneziani a proclamare la resa della città alle truppe di Napoleone Bonaparte, che dieci giorni prima aveva dichiarato guerra alla Serenissima e stava preparando l'attacco a Marghera, sulla sponda continentale della laguna. Nonostante Venezia potesse contare sulla sua flotta per difendersi dall'attacco, e adducendo come scusa la preoccupazione per l'incolumità della popolazione, alla fine la capitolazione fu approvata. [...]
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Tra aprile e giugno del 2003 si sono svolte a Venezia le prime tre udienze di uno strano processo postumo. L’accusato, Napoleone Bonaparte, morto nel 1821, deve rispondere del “tracollo economico, sociale e, infine, politico”, provocato ai danni dell’antica Serenissima repubblica nel biennio 1796-1797. L’autore è stato invitato a fornire la sua testimonianza, a discarico dell’allora generale di corpo d’armata, secondo quanto previsto dall’odierna procedura penale. Questo libro sviluppa le riflessioni nate in questo contesto. Alla ricostruzione dei fatti, seguono le puntuali risposte ai quesiti che lo storico si è posto per prepararsi all’interrogatorio. Con l’avvertenza che compito della storia è “non giudicare, bensì comprendere”. [edizioni.cierrenet.it] |
Bonaparte qui s'empare de Venise à la suite de la première campagne d'Italie cède la plupart des possessions de l'ancienne République à l'Autriche, par le traité de Campoformio (17 octobre 1797). Avant d'évacuer Venise, les Français procèdent à l'enlèvement des chevaux de Saint-Marc pour les faire transporter à Paris. Avec une vingtaine de toiles de maîtres et 241 manuscrits grecs et latins déjà saisis en octobre, ils doivent y figurer comme "monuments des sciences et des arts".
«Ils sont enfin sur une terre libre»: la Grande Nation
Les lourds chevaux (900 kg chacun), hauts de 2,33 m et longs de 2,53 m, sont descendus du portique de la basilique en présence de la foule des Vénitiens et de l'armée d'Italie. Mais le dessin de A. C. Vernet gravé par J. Duplessi-Bertaux ne montre pas les vives réactions d'opposition que l'enlèvement du 13 décembre 1797 suscita parmi les Vénitiens.
A l'époque, le transport des charges lourdes se fait par eau. Sous la responsabilité de la Marine, les chevaux sont envoyés par mer à Ancône. Ils en repartent sur une frégate, le 5 mars 1798 et arrivent à Toulon le 6 avril. Un rapport rédigé alors sur l'état des chevaux "corinthiens" - on les croyait originaires de Corinthe - les révèle en bon état, malgré quelques réparations à prévoir aux jambes. Chargés sur deux bateaux à Arles, les chevaux remontent à Paris par le Rhône, la Saône, le canal du Centre, la Loire, les canaux de Briare et du Loing, puis la Seine, pour rejoindre les autres œuvres envoyées d'Italie. Le convoi n'ayant atteint Paris que le 17 juillet, soit après les festivités du 14 juillet, la réception des objets d'art et de sciences d'Italie fait l'essentiel du programme de la fête de la Liberté de l'an VI, les 9 et 10 thermidor. Les commissaires aux Sciences et aux Arts de Venise ont assuré l'acheminement dans les plus brefs délais pour l'époque: trois mois d'Arles à Paris.
De toutes les grandes fêtes de la Révolution, l'Entrée triomphale des objets de sciences et d'art recueillis en Italie, où s'intercalent des œuvres musicales, est sans conteste la plus originale: les honneurs du triomphe sont accordés non à un homme, mais aux productions de l'esprit humain et à l'histoire naturelle. Le programme de la fête au Champ-de-Mars place les chevaux en tête des "Monuments de la sculpture antique". La relation très colorée de Wilhelm von Humboldt en retrace l'impression sur le spectateur de l'époque.
Des inscriptions les précèdent dans le cortège: "La Grèce les céda, Rome les a perdus / Leur sort changea deux fois, il ne changera plus" et "Ils sont enfin sur une terre libre". Ce dernier slogan, de portée générale dans l'esprit de l'époque, avait aussi un sens dans la théorie du défenseur du néoclassicisme, J. J. Winckelmann: l'œuvre d'art, création libre, ne peut s'épanouir qu'en terre de liberté.
Pendant dix-sept ans les chevaux restent à Paris. D'abord entreposés aux Invalides, ils sont ensuite disposés sur quatre piliers de la grille qui entoure la cour des Tuileries. En 1808, ils viennent couronner l'arc de triomphe du Carrousel édifié à la gloire des armées napoléoniennes par Percier et Fontaine. La peinture de Bellangé montre l'arc de triomphe tel qu'il se présentait, à l'entrée de la cour du palais des Tuileries; le quadrige attaché à un char domine de sa splendeur le cadre grandiose des revues militaires de l'Empire.
La présence des chevaux à Paris sous l'Empire suscite bien d'autres représentations : du frontispice de la Description de l'Egypte où Napoléon-Apollon mène le quadrige au vase étrusque à rouleaux d'Antoine Bérenger, où les grands chevaux dorés, dotés de crinières noires, tirent symboliquement le char de Laocoon.
Restitués en 1815, à la chute de l'Empire, les chevaux reprennent leur place à Venise, sur le portique de Saint-Marc. Pour les remplacer sur l'arc de triomphe du Carrousel, Charles X confie au sculpteur Bosio la réalisation d'un nouveau quadrige.
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Bonaparte rédige ce récit fin juin 1797, pour justifier l'occupation de Venise, se glorifier des préliminaires de paix et dissuader toute opposition. Le destinataire de ce rapport très orienté n'est pas connu, mais le document démontre l'habileté du jeune général de 27 ans à manipuler les situations et à construire sa propre image. [...]
A la manière de la Guerre des Gaules, Bonaparte accumule les références latines pour convaincre qu'il réédite en Italie les hauts faits militaires de l'Antiquité et que son destin est infaillible. A l'instar de Jules César, il relève ses actions à la troisième personne, avec un laconisme qui renforce la démonstration de son efficacité. Son "aspect" (traduction littérale utilisée de préférence à "sa vue") suffit à ramener le calme "à peu près comme les vents de Virgile à l'aspect de Neptune". "Bonaparte fit le manifeste si connu". Il veut "appaiser les mânes de ses frères d'armes". Enfin, "Bonaparte comme à son ordinaire épargna le sang". Il souligne de sa main qu'il a "fait faire la paix".
César ne serait-il pas aussi l'inspirateur du projet machiavélique et délibéré de Bonaparte de provoquer la guerre avec la République de Venise, de l'occuper et d'évincer son gouvernement, de façon à faire place nette pour la cession à l'Autriche? A Sainte-Hélène, Bonaparte dictera un Précis des guerres de César montrant ses affinités avec les calculs stratégiques et politiques du célèbre général romain. En remplaçant César par Napoléon et Rome par Révolution, l'empereur déchu n'aurait-il pu s'appliquer à lui-même cette formule révélatrice: "L'autorité de César était légitime parce qu'elle était nécessaire et protectrice, parce qu'elle conservait tous les intérêts de Rome, parce qu'elle était l'effet de l'opinion et de la volonté du peuple"? [...]
Bonaparte dresse de Venise le tableau d'une oligarchie usée et décadente, lâche, dangereusement perfide et abritant une populace incontrôlable. Les "10 000 esclavons" (qui évoquent le célèbre quai des Esclavons de Venise) désignent les Slaves du Sud qui combattaient pour la Sérénissime. Simultanément, Bonaparte pratique la politique du fait accompli: l'occupation, le gouvernement provisoire, puis les négociations de paix.
Bonaparte mystifie non seulement les Vénitiens, mais aussi le Directoire, en jouant sur l'opinion française, qui aspire à la paix. A l'été 1797, si le Directoire s'oppose aux négociations de paix, il se perd immédiatement dans l'opinion, qui le rendra responsable de la reprise de la guerre. Bonaparte veille lui-même à mettre en scène ses capacités à administrer et à légiférer, aussi bien que son génie militaire tout en jouant de son physique frêle et de sa simplicité.
Mais le "vaincœur" sait aussi faire pression en menaçant d'un retour de l'armée à Paris. L'apostrophe comminatoire au groupe royaliste de Clichy, "Si vous y obligez, les soldats d'Italie viendront à la barre de Clichy avec leur général; mais malheur à vous!", sera suivie de l'envoi, en août 1797, du général Augereau pour occuper militairement Paris et soutenir le gouvernement du Directoire. En réalité, Bonaparte n'ignorait pas que la perspective de son retour à Paris, en pleine gloire, à la tête de ses légions, inquiéterait aussi le Directoire!
[Tratto da: Luce-Marie Albigès, Bonaparte relate la prise de Venise, «Histoire par l'image (en ligne)», consulté le 21 juin 2020. Url: histoire-image.org/fr/etudes]
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Cfr. anche: Luce-Marie Albigès, Bonaparte et la propagande pendant la campagne d'Italie, 2003, «Histoire par l'image (en ligne)» | histoire-image.org/etudes/bonaparte-propagande-campagne-italie
Tra aprile e giugno del 2003 si sono svolte a Venezia le prime tre udienze di uno strano processo postumo. L’accusato, Napoleone Bonaparte, morto nel 1821, deve rispondere del “tracollo economico, sociale e, infine, politico”, provocato ai danni dell’antica Serenissima repubblica nel biennio 1796-1797. L’autore è stato invitato a fornire la sua testimonianza, a discarico dell’allora generale di corpo d’armata, secondo quanto previsto dall’odierna procedura penale. Questo libro sviluppa le riflessioni nate in questo contesto. Alla ricostruzione dei fatti, seguono le puntuali risposte ai quesiti che lo storico si è posto per prepararsi all’interrogatorio. Con l’avvertenza che compito della storia è “non giudicare, bensì comprendere”. [edizioni.cierrenet.it] |
La Municipalità provvisoria, cui la Repubblica di Venezia cedette i propri poteri con deliberazione del Maggior Consiglio del 12 maggio 1797, ebbe breve vita e la sua esperienza si concluse con il 18 ottobre 1797 in seguito al trattato di Campoformio. Era composta di sessanta membri ed organizzata in otto comitati (Comitato di salute pubblica; alle finanze e zecca; al bancogiro, commercio ed arti; alle sussistenze e ai pubblici soccorsi; alla sanità; all'arsenale e alla marina; all'istruzione pubblica; al militare), dai quali nacquero varie commissioni incaricate con mansioni speciali.
12 marzo - aprile 1797
12 maggio - 17 ottobre 1797
Le cannonate a mitraglia di Bernardino Renier contro il popolo veneziano in rivolta (Disegno ottocentesco del triestino Giuseppe Gatteri) Fonte dell'immagine: veja.it/.../storia-veneta | Bernardino Renier, un veneziano in Franciacorta, Caffè letterario di Iseo 2016: youtube.com/Zdft0K9mt8U |
[Nel sito di fonti e documenti sulla storia di Venezia e della Repubblica, veneziadoc.net, è disponibile un Sommario commentato della Raccolta cronologico-ragionata di documenti inediti che formano la storia diplomatica della rivoluzione e caduta della repubblica di Venezia di Cristoforo Tentori, curato da Umberto Sartori | veneziadoc.net/.../Venezia-Cristoforo-Tentori]
Il "mondo nuovo" dell’età post-rivoluzionaria è quello con cui dovettero misurarsi anche le élites venete, che si trattasse di patrizi veneziani, nobili di terraferma, funzionari, possidenti, mercanti o intellettuali. Seguire le loro vicende permette di considerare unitariamente un periodo breve ma tormentato, racchiuso fra l’arrivo dell’esercito di Napoleone Bonaparte in Veneto e il Congresso di Vienna, durante il quale i territori dell’ex Repubblica di Venezia non cessarono di essere contesi tra francesi e austriaci.
[2019] Valentina Dal Cin, Il mondo nuovo. L’élite veneta fra rivoluzione e restaurazione (1797-1815), Edizioni Ca’ Foscari, Venezia, 2019 | edizionicafoscari.unive.it | Leggi pdf Introduzione | Leggi pdfVenezia e la terraferma dopo la Repubblica 1. La stagione democratica del 1797 | Leggi pdf 2. Tra Repubblica e Impero (1798-1805) | Leggi pdf 3. L’età napoleonica: il Veneto nel Regno d’Italia (1806-1814) | Leggi pdf Descrivere un’élite 4. Dinamiche sociali | Leggi pdf 5. Il potere informale delle relazioni| Leggi pdf 6. Crisi e transizioni | Leggi pdf Conclusioni | Leggi pdf |
Un'ampia recensione del volume di Valentina dal Cin si legge in Paolo Luca Bernardini, Un piccolo mondo “niovo”. Venezia dopo la Serenissima, Corriere della Sera - BLOG "La nostra storia" di Dino Messina, 16 maggio 2021 | lanostrastoria.corriere.it
«La letteratura sulla Venezia austriaca è abbondante, e ugualmente fertile appare lo studio della Venezia settecentesca, degli “ultimi suoi giorni tristi” per citare Francesco Guccini – basti citare i lavori di Alfredo Viggiano, o di Massimo Galtarossa sull’alta burocrazia della Cancelleria ducale veneziana tra Sei e Settecento, ma anche diversi altri, come la sintesi di Valter Panciera. Mancava un lavoro sugli anni di transizione, tra il 1797 della caduta e il 1815 del ritorno all’Austria, anni travagliatissimi, che vedono quattro passaggi di amministrazione, infiniti sommovimenti, agonici spasimi della fine (dopo forse 1100, forse quasi 1400 anni, se si data l’origine di Venezia al “mitico” 25 marzo 421) e deboli vagiti del mondo “nuovo”, appunto, comprese confuse divinazioni di una possibile “unità d’Italia”.
Tale vuoto, almeno per la storia istituzionale e dei ceti dirigenti – filone tradizionalissimo nel panorama storiografico franco-italiano – viene accuratamente colmato da un vasto, documentato volume di Valentina Dal Cin, “Il mondo nuovo. L’élite veneta fra rivoluzione e restaurazione (1797-1815)” (Ca’ Foscari editore, 2021). Frutto di una ricerca in svariati archivi veneti, italiani ed europei, il libro, se letto aldilà di schemi interpretativi e questioni metodologiche, schiude ad un mondo meravigliosamente tormentato. Da un lato, le élites sono ormai ben lontane da essere numerose, coese, e soprattutto benestanti, soprattutto il patriziato di città, ma anche l’aristocrazia di terraferma, soffrono di un progressivo esautoramento, anche dinastico. I Barnabotti spopolano. La Rivoluzione francese arriva e una primitiva camera oscura mostra i disegni del “mondo niovo”, il mondo rovesciato della Rivoluzione, ad un pubblico estasiato e pagante (per avere un’idea visitate le splendide collezioni Minici Zotti a Padova, al Museo del Precinema in Pra’ della Valle). Si creano circoli forse vicini ai giacobini, forse ideologicamente meno connotati, come ben s’avvide un Maestro come Marino Berengo, scrivendo, nel suo libro sul Settecento veneziano per tanti aspetti insuperato, di una classe politica e intellettuale che manifestava un «sempre crescente malcontento antiveneziano ed antiaristocratico, destinato a sfociare confusamente nelle nuove idee e a trar da esse quel più largo respiro che le piccole rivendicazioni municipali non avevano saputo conferirgli». E purtuttavia, come peraltro accade in tutta l’Italia solo apparentemente rovesciata come un calzino da Napoleone, sono poi le vecchie élites, più o meno prive o dimentiche della propria “coscienza di classe” aristocratica (ma da tempo), che poi nella nuova, complessa, sempre cangiante e farraginosa amministrazione francese acquisiscono ruoli di rilievo. Suscitando proteste sdegnate di presidenti di Municipalità (nuovissima cosa, come i distretti, i dipartimenti, e insomma tutta la nuova macchina amministrativa napoleonica), come quello della piccola municipalità di San Giorgio al Tagliamento, Giovanni Bottari, che aveva scritto allo stesso Bonaparte: «Che cosa sono i vuoti nomi di Libertà e Uguaglianza, che si scrivono in tutte le pubbliche carte, se nel Governo centrale prepondera il numero degli aristocratici e dei realisti?».
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